La preuve par Boogaerts

Bon, j'ai courbé la tête et je suis sorti du tunnel: après un séjour difficile chez la "preuve par 9" et autres bizarreries numériques me voilà sur une route plus dégagée et qui me rappelle quelque chose. J'ai cru apercevoir de bonnes vieilles connaissances oubliées depuis longtemps: les identités remarquables. Elles n'ont pas changé. Moi par contre j'ai vraiment un gros mal pour résoudre les quelques exercices à chaque fin de chapitre. Un type d'effort intellectuel difficile doublé d'un manque de confiance et me voilà vautré dans plein de petits cul de sac. Alors je ronge mon frein et j'attends les jours meilleurs.

Par ailleurs à un micro moment perdu je suis allé faire tour sur le site d'une mes "anciennes idoles dont l'étoile a fini par un peu pâlir", j'ai nommé Matthieu Boogaerts. Un site au look très amateur, profil bas, et d'ailleurs voilà un artiste qui affirme ouvertement mal vivre le manque de ventes de ses albums et le fait de "ne pas être rentable", contrairement à son ami d'enfance M. Et du coup j'ai eu encore la manie de me situer à son niveau, l'impression de visiter mon propre site. Alors je suis allé voir les messages laissés par les visiteurs et là j'ai vu la différence: des tonnes de mots de soutien, de fans, etc... C'est donc l'occasion de vous donner rendez-vous à demain où je vous ferai mon numéro (d'aucuns le connaissent déjà) sur le principe généralisable des "montées et descentes de division en football".

P.S.: je ne parle pas de cela pour en rajouter une couche sur mon besoin de reconnaissance et patati patabla, mais pour deviser sur la relativité du succès et du sentiment de réussite.