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Le Blog de Babasse
8 décembre 2006

Appel à sous-traitance

Bon, pour les personnages Don Pépé s'est porté volontaire (voir message ci-dessous).

Maintenant je réalise que ce qui bloque actuellement c'est vraiment les paroles. Je n'arrive pas à m'y mettre, j'ai la plume sêche. Alors j'ai eu cette idée géniale: c'est vous qui allez écrire mon spectacle, et je composerai les musiques dessus. Je crois que dans les lecteurs il y a un paquet de plumes frémissantes prètes à en découdre pour la bonne cause, à savoir afin que la fabuleux chantier de la superproduction Babasse, dont ce blog est le témoin, démarre enfin. Je l'ai dit j'en ai marre de travailler seul, j'appelle de mes voeux les échanges d'idées, de mots, de thèmes.

Je vais tâcher ci-après de vous aiguiller dans ce dur labeur en reclarifiant la "couleur" de ce spectacle, les idées-thèmes forces, le décorum.

Vous le savez, le premier morceau c'est une reprise de "Rhum & Coca Cola", et c'est un bon symbole de ce que je veux: exotisme, aventure, anachronisme, engagement plus ou moins évident, bons mots, formules qui font mouche, poésie. Je voudrais que ce spectacle soit enjoué, enlevé, frais, drôle, mais aussi en creux, en filigrane, mélancolique, nostalgique, triste, vindicatif, philosophe, décalé. Que la langue soit simple mais riche, chantante et lègère. J'imagine raconter des histoires aux accents désuets ou non, élaborer un univers onirique de personnages qui disent la formidable variété des destins, des lieux, des émotions, des époques, des modes, des gens. Comme une bulle de savon reflétant un instant le présent et la nuit des temps, qui flotte un peu dans l'air et les oreilles avant de plop !

Ca peut paraître embarassant, pompeux et ainsi mettre la pression mais au contraire: il faut bien songer que la légèreté et la spontanéité sont ici recherchés. C'est cet état d'esprit de départ, cette fraîcheur de l'entreprise que je peine à trouver pour me mettre en branle sur l'écriture, que je vous vois prêts à atteindre. Surtout envoyez-moi tout bout d'essai toute idée, il me suffit de peu pour rebondir ou pour vous faire rebondir.

La page est blanche mais frémit d'envie. Et puis quel beau projet qu'un spectacle amicalo-familial, non ?

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Commentaires
F
pourtant c'est ce que tu fais ici, d'une certaine manière
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B
je n'ai pas bien saisi les premières propositions (les participations de beénabar et delerme), mais pour ce qui est de donner le change au public, c'est trop ambitieux et risqué à mon goût ( je ne suis pas un show man improvisateur né).
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F
" C'est le spectateur qui fait l'œuvre " disent des artistes.<br /> " Le media est le message" dit Mc Luhan.<br /> <br /> Ces citations ne se contredisent pas. Au contraire : d’une certaine manière, elles se complètent.<br /> <br /> Donc :<br /> <br /> 1) Au coeur des paroles : <br /> <br /> Mixer les critiques, les paroles-idées du public ainsi que les paroles-idées des autres artistes. Je pense à des extraits des paroles de Vincent Delerme, mais j’imagine que ça peut aussi très bien fonctionner avec celles de Benabar. D’ailleurs, l’un n’empêche pas du tout l’autre. Au contraire, l’objectif de ce rapprochement en particulier peut être de faire entendre l’homogénéïté, la ressemblance, les points communs, le clonage de la nouvelle scène française. (La question est « comment ? » la réponse est « avec le spectacle ». Cette réponse ne semble pas nous avancer autant que je peux l’espérer, mais peut-être que si)<br /> <br /> 2) Pour la musique, faire pareil : <br /> <br /> Utiliser une quantité impressionnante de sons préexistants. Exemple d’enchainement : au sein des citations, passer de Benabar (avec des extraits de ses paroles) à Pierre Henry (avec des extraits de ses « sons concrets ») (La question est « comment ? » la réponse est « avec le spectacle ». Cette réponse ne semble pas nous avancer autant que je pourrais l’espérer, mais peut-être un peu)<br /> <br /> 3) Pour la mise en scène : <br /> <br /> Annoncer, à l’image des différents visuels et de la charte graphique adoptés pour chacun d’entre eux, le nom d’une personne différente ( Jacques Chirac, Mr le maire, Bénabar, etc…) Puis rectifier le tir. ( la question est « comment et pourquoi ? » la réponse est, encore une fois : « avec et pour le spectacle »)<br /> <br /> Faire intervenir le public, pendant ce concert d’un genre particulier : il doit être ammené à participer. Pas comme au club med. Plutot comme dans une expo.<br /> <br /> 4) <br /> D’ailleurs, dans le domaine de l’art et de l’esthétique on peut être amené à se poser la question des genres. Il est clair net et précis, déjà défini : chaque concert-spectacle de la tournée est un ikéarocké. L’esthétique d’Ikea est connue du grand public. Celles du rock commes celle du karaoké sont mondiales. Ces trois là ne sont pas dans ce groupe par hasard.<br /> <br /> 5) <br /> « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. » Picasso <br /> « L’art c’est comme le chinois ça s’apprend. » Picasso <br /> « Si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire ? » Picasso <br /> « Il n'y a en art, ni passé, ni futur. L'art qui n'est pas dans le présent ne sera jamais. » Picasso <br /> <br /> 6) <br /> Les artistes ont souvent trouvé rassurant, inspirant, conquérant, utopique, réunificateur, formant, formatif ou simplement formateur de suivre un mouvement, une voix, un idéal, une politique, une ligne de force. Ainsi, assez précis sur ce point, certains ont, pour cette raison, rédigé des « manifestes » avant, pendant et après avoir été des créateurs. Pour en revenir aux paroles et aux textes, il en existe un qui est « pour une littérature informatique ». Il date de 1994 et est à cette adresse : http://www.incident.net/medias/pdf/jean-pierre-balpe/jpb_manifeste.pdf
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