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Le Blog de Babasse
26 octobre 2006

Cessation d'activité

Oui ce que je sentais confusément m'apparaît clairement: il y a un biais.

J'aurai longuement l'occasion de me retourner sur le sujet, mais je constate que ce que je croyais pouvoir être anodin ne l'est pas.

Cela n'est pas anodin d'écrire ses pensées, ses doutes, de raconter une part de sa vie, de composer des chansons et de les faire écouter.

Cela n'est ni anodin pour moi, ni pour vous lecteurs.

Aussi j'ai décidé pour un faisceau de raisons d'arrêter ici ce blog, la raison essentielle étant que ça prend trop de temps et d'énergie pour quelqu'un comme moi (voir les archives).

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Commentaires
E
bon alors voilà,nous, on débarque: à peine rentrés de notre refuge cevenol, nous découvrons en simultané le départ et le come-back de notre chroniqueur préféré: OUF! <br /> parce que nous aussi nous aimons venir flâner dans ces babasseries mais sans jamais vraiment y prendre part...<br /> alors évidemment aujourd'hui, on culpabilise d'être restés dans l'ombre comme des voyeurs, sans donner nos "commentaires" ou nos compliments. <br /> Tapis devant notre écran x pouces, on rigolait, on observait, on ... "commentait" mais sans jamais (oser?) faire le pas de plonger ( "blog, blog") dans les eaux, troublées parfois, mais limpides souvent d'un passé ou d'un présent si bien raconté et ressenti qu'on s'y croirait.<br /> Voilà, nous réparons cette erreur en plongeant ce soir même, après la bataille il est vrai, mais soulagés de voir notre ami revenu.<br /> maintenant tiendrons nous le cap, car la barre est haute (cf. tous ces "commentateurs" et 'teuses" de talent)?<br /> quisas, quisas
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B
et j'en profite aussi pour remercier tous les autres regards importants pour leurs messages qui chacun à leur manière remettent du carburant dans mon usine à gaz.
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B
des fois je suis assez bluffé, touché, ému quand quelqu'un dit comment il croit m'avoir compris et que c'est limpidement vrai alors que j'ai l'impression d'en faire des tonnes sans être du tout sur de me faire comprendre. ce genre de message (merci kiet) me fait le plus grand bien parce qu'un regard extérieur (et combien important celui-là) me dit que je ne fais pas n'importe quoi, que ma démarche à un sens autre qu'une dérive narcissique stérile...<br /> pour ce qui est des "traces", c'est tout à fait ce qui me caractérise et d'ailleurs ce sera le thème d'un de mes prochains billets c'est prévu.
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K
- Pourquoi je t'ai suggéré de commencer ce blog et comment je vais finir par "ne lâche rien" -<br /> Je ne comprends pas tout ce qu'a écrit Cloé dans son dernier commentaire (la rage du commentateur) mais je crois que je suis d'accord.<br /> Je comprends ce que tu dis mais je suis pas d'accord.<br /> Je pense que c'est difficile à la fois d'expliquer sa démarche et de mettre son oeuvre à la critique et à l'écoute du "public". C'est peut être ce que t'appelles le biais. <br /> Le biais il vient aussi du fait qu'on est un public que tu mets dans la complicité de ton rapport avec le Public (le vrai, le nombreux , celui qui te connais pas). A lui, tu ne diras pas comment tu t'y prends. Tu chanteras tes chansons et basta.<br /> Le blog , c'est une audience et peut être que ça dit de la même façon qu'un disque ou un concert - voilà ce que je suis, aimez-moi - mais, et désolé de pas avoir été à la hauteur, y a un mélange des genres qui fait que je lis avec plaisir, curiosité, et admiration ce que t'écris mais je ne peux pas faire un effort analytique sur chaque morceau, notamment parce que quand je lis, je ne suis pas dans les conditions pour écouter de la musique. <br /> <br /> On a appris beaucoup de choses sur babasse à travers cet exercice narcissico-démonstratif. notamment le besoin d'enregistrer tout les traces d'activité humaine de babasse pour les contempler comme son travail et construire son grand oeuvre à partir de ça. LAISSER DES TRACES. Pas directement et essentiellement pour les autres. Mais d'abord pour soi. Mettre un coup de pinceau et reculer pour regarder son oeuvre. <br /> Tu nous parlais de ce que tu ressentais sur scène. C'est le paradoxe de comment ressentir des choses sur scène alors qu'on est tout occupé à produire. Tu peux rien y faire, du moment où tu fais les choses, elles sont déjà du passé, elles ont disparu. Faut-il réécouter/revoir la cassette pour savoir ce qui s'est passé et ce qui pouvait être ressenti ?<br /> Toi, je sais que oui. Et fixer aussi bien l'avant, l'après et le pourquoi de ta création en le faisant partager, c'est pas anodin d'accord mais je pensais que t'en tirerais quelquechose.<br /> <br /> Je te disais que j'avais compris un truc des gens qui continuaient en musique quand plein d'autres avaient arrêté. Ils étaient têtus, avaient refait le même truc pendant longtemps, ce qu'on peut résumer par un universel "ils n'ont rien lâché"... non, là j'exagère. Mais quand même les gens "qui y arrivent" sont des gens qui ont un jour la bonne idée et surtout qui sont têtus. <br /> Bref ne lâche rien.
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L
ou rebondissement? on attend la suite, peut etre avec un nouveau rythme, une nouvelle charte, un nouveau dogme, un nouveau projet compliqué et seb qui nous le raconte... parce que ça nous plait!
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le blog de redim

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