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Le Blog de Babasse
6 octobre 2006

Grand raout public !

Si je donne l'impression à certains de bavarder beaucoup sur le sujet, de tourner autour du pot, sans jamais m'y mettre (je parle de la création en question), d'autres savent bien que c'est par manque de temps et non par manque de courage et d'idées. Car ces mêmes-là savent comment je torche les albums en deux coups de cuiller à pot (tiens deux expressions avec pot dans la même phrase, dingue ça). Mais c'est aussi que je ne suis jamais autant inspiré et efficace que dans la commande ou bien dans le concept pur et dur. D'ailleurs ces deux dernières années je rame pour me constituer un répertoire de compos tout simplement parce que je n'arrive pas à composer une chanson en l'air comme ça, il faut qu'elle s'inscrive dans quelque chose.

Les deux meilleurs chansons de mon répertoire quasiment ont été écrite pour une petite émission de radio, en une heure à chaque fois, et en illustration d'un thème arbitraire que nous fixions d'une semaine sur l'autre (il y eut "goutte au nez" et puis "vacances"). Aussi je vais peut-être me l'imposer moi-même ce mot, ce thème de départ, si ce n'est que ça! Ou alors c'est vous qui pourriez le lundi me proposer un thème, et j'essaierai en une semaine de composer la chanson correspondante (d'autres peuvent s'y mettre eux aussi et je mettrai les oeuvres sur le blog). Voilà j'ai trouvé ma carotte (si vous le voulez bien), et peut-être la votre, chanteur confirmé ou en herbe (j'en connais plusieurs qui lisent ce blog).

Allez je compte sur vous: lundi le premier thème proposé sera retenu, et il vous restera une semaine pour proposer un petit morceau, ou un petit poème, ou autre petite oeuvre personnelle que vous m'enverrez par mail en mp3 (faut que ça soit beaucoup compressé ou alors à moins que vous le stockiez quelque part en me laissant le lien), et j'en passe une par jour la semaine suivante, pas con hein ?

Bon, courage, ouvrez les micros, accordez les guitares, et tenez-vous prêts!

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Commentaires
J
Salut ugoa (?)<br /> c'est sympa de prendre intérêt à cette chronique quotidienne, mais elle n'est envoyée par mail que dans une sphère (sic) privée, car il vaut mieux que certains propos demeurent privés. Mais i' faut voir.<br /> Amicalement<br /> <br /> Désolé, Babasse, pour ces échanges croisés...
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U
Par réflexion, remémoration, recoupement, déduction, induction, modélisation, mise en hypothèse et (ou) perspective, je peux imaginer qui est J2B - que je ne connais pas - par rapport à d'autres que je connais. Je m'appuie donc sur cette ligne franche pour poser une question, "est-il possible de lire quelque part cette chronique quotidienne (tout en conservant un silence attentif)?"
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J
En fait, je me suis dit que la chronique prévue était un tantinet pleurnicharde er récurrente ; du coup je l'ai réécrite comme suit.<br /> Merci d'avoir apporté ton point de vue et bravo pour ton blog.<br /> A +<br /> Chronique d'un enseignant attaquant dans l'enthousiasme ses dernières années d'enseignement des Lettres modernes (enfin, il en reste pas mal, 3 ans, dix mois et 25 jours ; environ ; je devais vérifier à l’aide d’un calendrier, mais j’ai eu la flemme ; j’chuis en W-E, que diable !)<br /> <br /> Chronique 30 – samedi 7 octobre<br /> <br /> Elle a sursauté dès que je suis entré dans la salle-fumeurs.<br /> - Tu m’as fait peur, je croyais que c’était Monsieur H., le Principal.<br /> - …<br /> - Je me suis octroyé une pause, à son insu…<br /> <br /> Et nous de bavarder, un peu sur tout, mais surtout sur le Principal nouveau ; elle, secrétaire de l’Intendante ayant une vision particulièrement pas trop positive de la Direction, …et moi, Professeur de Lettres Modernes attaquant donc dans un enthousiasme tout relatif ses dernières années d’enseignement…<br /> <br /> - T’as dû en connaître, toi, vu ta longue expérience, des Principaux ???<br /> Et moi de me remémorer en direct-live mes différents chefs d’établissement. Je passe rapidement sur la liste, j’y reviendrai ailleurs.<br /> A propos du premier, j’explique :<br /> - Mon premier chef d’établissement était en fait un directeur d’école. J’étais instit’-stagiaire, je sortais de l’Ecole Normale et la première chose qu’il m’ait dite fut : « Avez-vous un sifflet ? »<br /> Et moi de répondre par la négative.<br /> Du tiroir de son bureau, il en sortit un, en aluminium patiné ; il m’en expliqua le fonctionnement et les modalités d’utilisation pendant la surveillance des récréations.<br /> <br /> - C’est vrai que tu as plus un look d’instit’ que de prof, me fit mon interlocutrice.<br /> -…<br /> - Et post-soixante-huitard… en plus.<br /> - Attardé ? ai-je demandé, instit’ post-soixante-huitard-attardé « sont les mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble ».<br /> <br /> Eh bien voilà, j’ai un look d’instit’ comme d’autres ont un look à n’écouter que de la musique classique et d’autres à ne dire que des conneries !<br /> Comme quoi à chaque jour suffit sa peine !<br /> <br /> N.B. : Si certains de mes lecteurs à qui j’impose cette chronique quotidienne qui se veut spirituelle et pleine de dérision ont la gentillesse d’accuser réception, ou envoyer des textes de leur cru, ou des mots gentils, encourageants, d’autres restent silencieux ; et je respecte leur silence, en espérant simplement ne pas trop les ennuyer.<br /> <br /> Et je terminerai par la citation du week-end, de Epictète évidemment : « Dans le commerce ordinaire, garde-toi bien de parler mal à propos et trop longuement de tes exploits et des dangers que tu as courus ; car, si tu prends tant de plaisir à les raconter, les autres n’en prennent pas tant à les entendre. »<br /> <br /> Bon week-end.
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B
Merci de nous avoir réservé la primeur de ta chronique quotidienne, à laquelle d'ailleurs j'aurai des choses à dire vu mon statut de virtuel futur enseignant! Le débat sur le mobile, l'utilité, et la vertu de nos démarches artistiques pour le moins jumelles reste ouvert, et je m'inquiète que tu n'ais quelques années plus tard que moi pas encore trouvé les réponses satisfaisantes et définitives à ce dilemme. Bigre!<br /> On a dû pourtant te dire souvent que c'était bien, intéressant et digne d'être sans cesse prolongé ton oeuvre, non ? Qu'en dis-tu?
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J
En avant-première, ma chronique du samedi ; pour reprendre une conversation épistolaire entamée naguère...<br /> <br /> C’est vrai que ma démarche est particulière.<br /> <br /> Elle l’est depuis ce jour de 1971 où j’ai lancé le premier numéro de Sponge.<br /> Que je vendais à l’époque (1 franc, ou 3 francs, je ne me souviens pas).<br /> A quelques Normaliens de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Versailles.<br /> Ce « fanzine » ensuite gratuit a été publié et envoyé de manière chaotique et aléatoire jusqu’en 2002.<br /> Entre temps, j’ai proposé le livre (roman ?) écrit à 4 mains avec Robert Alateinte, Tout arrive, même rien.<br /> Puis je me suis lancé dans la production de CD de chansons, depuis janvier 2005 ; 18 CD à ce jour ! Presque autant que Jean-Louis Murat !<br /> <br /> Je me suis rendu compte qu’à chaque fois, d’une certaine manière, j’imposais aux copains mes créations, sans vraiment me rendre compte que je pouvais les ennuyer.<br /> Certains m’ont fait part de leur plaisir ; d’autres, pour ne pas dire que ça les emmerdait, me disaient ne pas avoir eu le temps, de lire, d’écouter… « Pas le temps », au lieu de dire « Pas envie ».<br /> <br /> Et je continue, avec mes Chroniques d’un enseignant, etc.<br /> L’impression quelquefois d’une Rivière sans retour…<br /> Une sorte de blog (à ce propos, va faire un tour sur celui de Babasse, qui a repris une de mes chansons dans mon CD « Reprises, juin 2005 » et en a fait quelque chose de magnifique, http://babasse.fr) mais imposé, une fois de plus. Ce n’est pas l’internaute qui va sur le blog, c’est le mail qui vient à lui, qui vient encombrer sa boîte…<br /> Si certains ont la gentillesse d’accuser réception, ou envoyer des textes de leur crû, ou des mots gentils, encourageants, d’autres restent silencieux ; et je respecte leur silence, en espérant simplement ne pas trop les ennuyer.<br /> <br /> Pour terminer provisoirement cette réflexion, la citation du week-end, de Epictète évidemment : « Dans le commerce ordinaire, garde-toi bien de parler mal à propos et trop longuement de tes exploits et des dangers que tu as courus ; car, si tu prends tant de plaisir à les raconter, les autres n’en prennent pas tant à les entendre. »
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