Schopenhauer

D'après le livre dont je parlais l'autre jour, à partir de Schopenhauer (1788-1860), "la philosophie cesse d'être une démonstration intellectuelle pour entrer en contact direct avec la vie. (...) Elle ouvre la voie à la volonté de puissance de Nietzche et à toute la philosophie existencielle." Je commence à avoir une vision plus globale des choses. Schopenhauer était un pessimiste et laissait deux choix à l'homme: "1.Affirmer la volonté de vivre en participant pleinement à la vie avec ses cruautés et ses injustices. 2. Non pas le suicide mais la contemplation. Schopenhauer considère que la contemplation du monde comme si c'était un jeu est absolument supérieure à la vie. Celui qui contemple le monde et qui s'émerveille c'est l'artiste. Or, en ce sens, l'artiste ressemble à un enfant puisque l'enfant aussi s'émerveille de façon désintéressée. (...) L'art nous montre le jeu de la nature et de ses forces, c'est-à-dire la volonté de vivre."

Voilà qui pour moi résume assez bien deux postures face à la vie qui ne s'opposent pas forcément et peuvent au bout du compte en pratique s'imbriquer, et c'est qui m'arrive d'ailleurs.

Comments

[marie-hélène]

Je me suis interessée à de telles imbrications, merci Sébastien, merci François