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Le Blog de Babasse
20 décembre 2006

On a eu chaud

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     Une oeuvre n'est jamais terminée. Elle appelle à croître comme le vivant. Elle croit toujours pouvoir faire mieux. Ce constat devrait me rassurer. J'ai l'impression que ce que j'ai déjà fait peut être amélioré, j'ai l'impression que je peux montrer mieux ou différent et qu'il me tarde de me le prouver alors qu'en fait:

En fait je dois maintenant rentabiliser le déjà produit. Je dois prendre le temps et la patience de faire connaître, de proposer le peu que j'ai à proposer et dont je dois rester fier quoi qu'il advienne. Aussi je vais relancer une campagne de promotion (recherche de concours, tremplins, adresse, assos, lieux de concerts, dépots et envois de cédés,...), voilà des choses qui prennent un peu de temps certes mais que je dois dépassionner et en faire des réflexes au même titre que renvoyer un TIP EDF/GDF.

On a eu chaud en tout cas: hier soir le fil internet s'est rompu. Juliette a signé chez Alice (alors qu'on est engagé pour 10 mois encore chez Orange, mais ça c'est moi qui aurait pu m'en rendre compte à temps). C'était l'heure du dégroupage, nous sommes passés chez la concurrence. Aujourd'hui après l'achat d'un adaptateur Wi-Fi me voilà par miracle reconnecté sans trop de heurts. Ca fait bizarre de ne plus être chez France Télécom, l'opérateur-papa depuis toujours. J'éprouve un sentiment de liberté, après l'angoisse d'une soirée sans être joignable sur le téléphone (et si le Trésor public cherchait à me joindre !). Bon en dédommagement je vais quand même leur refiler 300 euros dans le vide pour leurs bons et loyaux services depuis ma naissance... Comme quoi en fait j'ai racheté ma liberté pour la refiler pendant 12 mois à Alice par ailleurs.

Enfin tout ça était comme un signe: la flamme que j'évoquais hier a vacillé, alors que Juliette me disait avoir trouvé un peu triste mon billet. Et puis elle se rallume, d'une autre couleur, plus vigoureuse, et montre un autre chemin (on se croirait dans la Bible).

Je ne suis plus artiste, je suis un commercial désormais !

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Commentaires
F
Invité à titre de chercheur en résidence au Centre d'information Artexte, sa recherche porte sur des pratiques à très faible coefficient de visibilité artistique, ouvrant la perspective d'un nouveau statut pour l'art - sans oeuvre, sans auteur, sans spectateur. Envisager l'art sous cet angle, à savoir en termes de compétence et non en termes de performance, a une conséquence immédiate : l'art perd sa visibilité en tant que tel, ne pouvant s'appuyer que sur son histoire. Pour des pratiques qui se situent dans la lignée des arts visuels, et plus encore pour les institutions normatives qui les gèrent, le problème n'est pas négligeable, car s'il n'est pas visible, l'art échappe à tout contrôle, à toute prescription, en somme à toute « police ». Si l'on trouve aujourd'hui de plus en plus de pratiques ayant sacrifié leur coefficient de visibilité artistique, n'est-ce pas afin retrouver une certaine capacité à nuire dans le régime sémiotique dominant ?<br /> <br /> Stephen Wright est critique d'art et directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris). Commissaire d'expositions indépendant, il prépare actuellement « Rumeur comme média » (Aksanat, Istanbul), suite à « In Absentia » (Passerelle, Brest), et à « L'avenir du ready-made réciproque » (Apexart, New York), expositions collectives faisant partie d'une série de projets qui, en interrogeant des pratiques artistiques à faible coefficient de visibilité artistique, soulèvent la question d'un art sans oeuvre, sans auteur et sans spectateur.
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B
pour l'instant l'ancienne marche toujours
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D
Le blog marche, c'est normal, mais c'est quoi ta nouvelle adresse mel Babasse ?<br /> <br /> rem :<br /> Pas trop VIP tout de même !
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